Coup d’arrêt dans la progression souterraine de la future ligne B : le passage du tunnelier rue Saint-Malo a révélé la nature instable du terrain sur ce secteur où le plancher d’un magasin s’est effondré samedi dernier. Pour des raisons de sécurité, un second immeuble a été évacué deux jours plus tard, provoquant la suspension totale du chantier pendant une durée d’au moins trois semaines.
La société Semtcar qui gère le chantier de la deuxième ligne du métro à Rennes, a suspendu les opérations en sous-sol après l’effondrement du plancher du magasin Noz, installé au 10 rue Saint-Malo samedi dernier (photo). Si l’accident n’a heureusement pas fait de victimes, il a contraint les responsables des travaux à revoir, une fois de plus, leur calendrier. Lundi soir, ce sont les occupants de l’immeuble voisin, au n°12, qui ont été évacués. Une mesure de précaution qui va permettre à la Semtcar de sonder sans risque le terrain afin d’en « qualifier précisément la nature du désordre » et d’en évaluer le véritable degré d’instabilité. A partir des résultats de ce diagnostic, qui seront connus en fin de semaine, samedi sans doute, un chantier de confortement sera engagé sur l’ensemble de ce secteur sensible afin de le sécuriser totalement. Ce chantier dans le chantier devrait s’étaler sur au moins trois semaines, un délai pendant lequel la circulation et le stationnement seront évidemment interdits dans la rue, y compris dans les parkings privatifs situés à l’arrière des bâtiments.
Samedi dernier, la municipalité rennaise avait confirmé, dans un communiqué officiel, que « l’affaissement d’une partie du plancher du magasin » était bien consécutif « au passage du tunnelier, lequel avait provoqué un tassement de terrain très localisé dans ce secteur du centre-ville »
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