Rennes, émotion et organisation pour Sendaï

La ville de Rennes commence à s’organiser pour venir en aide à sa jumelle nippone, Sendaï, touchée de plein fouet par la catastrophe qui se trame actuellement au Japon.

C’est parti. Après la consternation, l’incrédulité, la tristesse, la ville de Rennes a décidé de réagir. Réagir pour aider, comme elle le peut à son échelle, Sendaï, de 44 ans sa jumelle japonaise, l’une des principales victimes du terrible tsunami de ce mois de mars 2011. Qui dit « réaction » dit « actions ».

Alors que Sendaï reçoit énormément de dons en nature, ne sachant trop pour le moment comment les utiliser, les besoins sembleraient plus d’ordre financier, d’abord et en priorité pour reconstruire la ville. La mairie devrait donc débloquer rapidement une aide de 50 000 €, à voter le 4 avril 2011, à l’occasion du prochain conseil municipal. Pas dans l’urgence donc, mais plutôt en coordonnant les actions.

 

2. Mobilisation générale

Même son de cloche à l’association Maison Japonaise, où l’on attend de savoir quelle forme d’aide privilégier pour répondre à la forte demande de bénévolat. Du côté de la culture et du monde scolaire, on s’organise là aussi, à l’image de l’ensemble vocal Résonance, du cercle celtique de Rennes, ou encore des collégiens de la ville qui pourraient donner un euro chacun. Des dispositions seront également prises pour les étudiants bretons souhaitant être rapatriés du Japon.

Enfin, le comité de jumelage Rennes – Sendaï mettra en place à partir du week-end du 19 et 20 mars 2011 un compte spécial pour recueillir les dons. Ce même comité mettra également en place un site de coordination pour gérer les nombreux courriers.

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