Comme le prévoit l’accord signé l’an dernier à l’échelle du Pays de Rennes, les commerces seront autorisés à ouvrir leurs portes les 11 et 18 décembre, soit les deux derniers dimanches avant Noël.
A Rennes comme à Nantes, les négociations portant sur l’extension du travail dominical ont, malgré la clarification apportée par Loi Macron sur le sujet, donné lieu à un débat musclé entre les partenaires sociaux. A la fin de l’année dernière, un protocole d’accord approuvé par le trio patronal Medef-CGPME-UPA et signé, côté syndical, par la CFDT, la CFR-CGC, et la CSFV CFTC Bretagne, mais rejeté par la CGT et FO, fixait les règles à l’échelle du Pays de Rennes sur la période 2016-2019.
Sur la base du volontariat
Cette année, des dérogations étaient prévues pour trois jours fériés, le jeudi 5 mai (Ascension), le lundi 16 mai (Pentecôte) et le vendredi 11 novembre. Il en sera de même en 2017. En outre, les organisations syndicales signataires avaient approuvé « la possibilité pour les maires de prendre un arrêté municipal permettant aux commerces de détail à l’exclusion des concessions automobiles, de déroger à la règle du repos hebdomadaire pour leurs salariés au cours de trois dimanches en 2016 », soit le premier qui suit l’ouverture des soldes d’hiver (c’était le 10 janvier dernier) et les deux derniers avant Noël, les 11 et 18 décembre prochains.
Ces deux-jours-là, les magasins installés sur le territoire du Pays de Rennes pourront, quelle que soit leur taille, accueillir de la clientèle. Contrairement à ce qui se passe à Nantes, où la mesure se limite aux commerçants du centre-ville, la plupart des grandes surfaces de l’agglomération rennaise sont donc concernées par ces ouvertures exceptionnelles.
Le texte précise que ce travail dominical ne se fera que sur la base du volontariat des salariés concernés et qu’à ce titre, ceux qui refuseront de travailler ne pourront se voir infligés « aucune sanction » pour ce motif.