Les projets de réindustrialisation du site PSA de Rennes permettrait de transférer sur de nouvelles activités 800 des 1 400 emplois menacés par le plan de restructuration de l’entreprise.
PSA Rennes (La Janais) est, avec Aulnay-sous-Bois menacé de fermeture, le site le plus impacté par le plan de restructuration engagé par le constructeur automobile : 1 400 suppressions d’emplois (dont 1 200 dans la branche « production ») y son programmées sur les 5 600 que compte le site.
La direction de PSA souhaite privilégier les départs volontaires mais les syndicats craignent des licenciements secs si le nombre de candidats s’avère insuffisant.
Selon le groupe, 800 emplois pourraient être ouverts afin d’y reclasser des salariés sur d’autres activités liées aux différents projets de réindutrialisation prévues dans les locaux actuellement inoccupés du site. Ces emplois seraient, selon plusieurs sources syndicales, effectifs à partir de 2014.
Eviter les licenciements secs
Pour les mêmes raisons, 1 500 postes pourraient être créés sur site d’Aulnay-sous-Bois (3 300 salariés), menacé de fermeture. Le plan de restructuration de Peugeot prévoit 8 000 suppressions de postes au niveau national.
Rappelons que le site PSA de Rennes assemblera, en 2016, un nouveau modèle de berline qui succédera à l’actuelle C5 dont la production s’arrêtera prochainement.
Fin octobre, le gouvernement avait annoncé que l’Etat garantira, sur trois ans, un montant de 7 milliards d’euros au bénéfice de la banque PSA Finance afin de lui permettre d’assainir la trésorerie du groupe.
En contrepartie, le premier ministre avait demandé au constructeur de faire « de nouvelles propositions aux salariés, et aux représentants » afin d’éviter tout risque de « licenciements secs ».