L’enveloppe allouée par l’UEFA aux bretons –éliminés dès le premier tour – est trois fois moins importante que celle du PSG.
La première participation du Stade Rennais à la C1 ne se résumait pas qu’à objectif sportif. Il se combinait aussi à un enjeu financier, ce dernier paramètres découlant d’ailleurs, pour partie, du premier: à l’issue de la phase de poules conclue mercredi par une sixième journée de compétition, il apparaît que le très maigre bilan « comptable » du club breton (un match nul, cinq défaites) va peser sur le montant du chèque qui va lui être versé par les instances européennes. Son enveloppe, dévoilée jeudi, comme celle de ses deux homologues français engagés en Ligue des Champions (Paris Saint-Germain et Olympique de Marseille), va s’élever à 20,55 millions d’euros, six millions de moins que le club phocéen et plus de trois fois inférieur à la somme que va encaisser le PSG, seul qualifié pour les huitièmes de finale.
Comment expliquer ces différences ? L’ensemble des gains liés à la LDC se décompose en plusieurs tranches à additionner : la plus grosse – la même pour l’ensemble des équipes alignées – correspond à la prime de participation (15,25 millions). La deuxième est calculée à partir des résultats enregistrés par chacun des clubs dans la compétition en cours, soit 2,7 millions par victoire et 900 000 euros par match nul). La troisième est liée à un classement UEFA reflétant, sur la base d’un capital de points, le niveau général des concurrents au regard de leurs parcours européens au cours des dix dernières années. La dernière, enfin, représente la part des droits TV et marketing.
En vertu de ces règles, le chèque de 20,55 millions dont le SRFC sera bénéficiaires est constitué à 75% par la prime de participation. A ce socle, s’ajoutent 900 000 euros au titre du résultat nul partagé avec Krasnodar lors de la première journée de la compétition (1-1, le 20 octobre dernier). Avec deux victoires, les bretons auraient perçu 5 millions d’euros supplémentaires. Son classement UEFA (29ème sur 32) ne lui a rapporté « que » 4,4 millions d’euros.
Pour rappel, la règle du huis-clos appliquée sur une grande partie des matchs en raison de la crise sanitaire, s’est soldée pour les clubs concernés –dont Rennes – par des pertes de recettes de billetterie (jusqu’à 5 à 6 millions d’euros).