Les panneaux lumineux animés posent problème à Rennes, où la mairie réfléchit à faire évoluer son règlement local de publicité.
Flashback. Nous sommes en 1998, et la mairie de Rennes change de prestataire pour la gestion des arrêts de bus, passant de Decaux à Adshell. Decaux perd un marché publicitaire, mais pas la guerre. Jardins privés et façades de maisons deviennent ses nouvelles cibles d’affichages, les redevances habituelles étant multipliées par trois ou quatre…
Conséquence : le nombre de panneaux publicitaires connaît une ascension vertigineuse, et la ville de Rennes choisit de mettre un terme à cette croissance malvenue, instaurant un règlement local de publicité en 2001, comme une loi de 1979 l’y autorise.
2. Près de 700 panneaux en moins
Ledit règlement prend du temps, beaucoup, à se mettre en place, devenant « totalement opérationnel depuis juin 2007 », dixit Yves Préault, adjoint au maire en charge de la communication. Depuis, si l’on prend pas mal de recul en ce début d’année 2011, les effets sont nets : en dehors des arrêts de bus et planimètres (respectivement 450 et 280 aujourd’hui), Rennes est passé de 1170 panneaux publicitaires en 1999 à 476 en 2011.
Le patrimoine est préservé, les quartiers de la ville aussi, les zones industrielles moins… Tout va bien ? Pas tout à fait. Le nouveau fléau ? Les panneaux lumineux, inexistants au moment de l’instauration du règlement.
3. Panneaux lumineux, entrées de villes…
Alors, du côté de l’équipe municipale, on a beau être farouchement opposé à ces panneaux « terribles en terme de consommation électrique » (M. Préault), pas besoin de s’en émouvoir. Ça, c’était à l’époque. En mars 2011, place à la réflexion, « de façon à les interdire formellement », en procédant à un « toilettage » du règlement local de publicité. Autres pubs posant problème : celles accompagnant inlassablement les entrées de villes où, bien que le règlement a permis une certaine épuration, chaque commune gère l’affaire à sa manière, sans politique commune de métropole.
Bref, il y a du mieux, mais il y a encore du boulot (source : Ouest France).