Selon une étude du Crédit Foncier, 70% des bretons seraient en capacité de s’offrir le logement le plus en phase avec leur budget et leurs souhaits. C’est la plus forte proportion de France.
Le pouvoir d’achat immobilier est-il plus fort qu’ailleurs en Bretagne ? Oui, selon une étude menée par le Crédit Foncier avec la collaboration de l’Université Paris Dauphine. Non pas que les ménages rennais soient les plus riches de France, mais c’est dans cette ville que l’offre semble le mieux correspondre à la demande, équilibre somme toute assez rare dans le secteur de l’immobilier, toujours en tension.
Le poids des secundo-accédants
Les auteurs de l’étude ont pris en compte plusieurs critères afin de déterminer dans quelles mesures le marché immobilier local répondait aux besoins des potentiels acheteurs, et correspondait à leur capacité financière : courbe moyenne des prix et des intérêts bancaires, taux de chômage, niveau des revenus par habitant et évaluation des besoins réel des ménages en fonction de leur situation familiale (célibataires, divorcé(es), couple avec un, deux ou trois enfants…)
De tous ces éléments, il ressort que Rennes présente la situation la plus favorable de France pour les acheteurs : 70% des ménages seraient en mesure d’y trouver leur bonheur. Un taux à relativiser cependant car l’étude intègre dans ses statistiques ceux qui possèdent déjà un bien et s’apprêtent à la revendre pour s’en acheter un second (le taux tombe à 30% si l’on ne prend en compte que les primo-accédants).
Derrière Rennes (70%), on trouve Nancy (69,9%), Strasbourg (66,9%), Nantes (65,4%), Toulouse (65,2%), Rouen (64%), Bordeaux (60,9%), Lyon (56,4%), Lille (52,2%), Marseille : (46%) et Paris (34,1%).