Le stade rennais (Ligue 2) dispute ce soir la demi-finale de la Coupe de France face à son voisin angevin, pensionnaire de Ligue 2.
57 ans après sa finale perdue face à Toulouse (3-6, à Paris), le SCO d’Angers rêve de renouer avec son passé ce soir en Bretagne : les noirs et blancs, sixième de Ligue 2, disputent leur quatrième demi-finale de Coupe de France depuis 1960 face au Stade Rennais.
Sur le papier, la confrontation semble déséquilibrée (Rennes évolue en Ligue 1 et occupe, après 33 journées, la 14ème place) mais le charme de la Coupe de France réside dans sa capacité à décupler la force des « petits » et brouiller les hiérarchies. Pour le SCO, c’est un match pour l’Histoire. Passer l’étape rennaise lui ouvrirait les portes du Stade de France où se déroulera, le samedi 3 mai, la 94ème finale de la Coupe nationale, contre Monaco ou Guingamp, les deux autres demi-finalistes de cette édition 2013/2014. Si la dimension sportive d’un tel évènement prime dans les esprits, les retombées économiques ne sont pas négligeables, loin de là. Les clubs reçoivent, pour chaque match remporté, une dotation financière à partir du 6ème tour de la compétition. Le vainqueur du trophée empoche environ 700 000 euros, sans compter les droits TV qui atteignent leur point culminant en finale.
Si Rennes, on l’a dit, domine hiérarchiquement Angers, le poids du palmarès penche également du côté du club breton : les diables rouges ont disputé cinq finales de Coupe de France dans leur histoire, dont deux remportées en 1965 face à Sedan (3-1), et en 1971 face à l’Olympique Lyonnais (2-1).
En 2011, le SCO avait raté sa demi-finale face au PSG (défaite 1-3).
Coup d’envoi du match ce soir (21 heures) au Stade de la Route de Lorient, à Rennes.