En mars, le recul des inscriptions dans la catégorie A de Pôle Emploi a été plus fort qu’au niveau national.
Des hauts et des bas. Voilà le faux rythme auquel est soumise, depuis plusieurs mois, la courbe du chômage, celle qu’espère toujours inverser François Hollande avant la fin de son quinquennat en 2017. Cette irrégularité reflète, pour certains experts, la reprise molle du marché de l’emploi qui conduit de nombreux candidats à alterner des phases d’inactivité et des contrats temporaires très courts. En mars, les statistiques mesurées en Ille-et-Vilaine font état d’une baisse assez nette (-3%, contre -1,7% au niveau national) du nombre d’inscriptions dans la catégorie A de Pôle Emploi, celle qui regroupe les chômeurs n’ayant effectué aucune heure de travail sur un mois. 45 871 personnes étaient dans cette situation au moment où l’étude a été menée, soit environ 1 500 de moins par rapport à février 2016.
A Rennes, la précarité liée à l’absence de travail ou d’un contrat stable concerne environ 62 000 personnes, un chiffre en hausse de +6% sur un an. Cette dégradation a toutefois ralenti entre décembre 2015 et février 2016 (+0,7%), tendance qui ‘est confirmée en mars. Dans la capitale bretonne, encore 35 000 personnes n’ont aucun emploi, même temporaire ou à temps partiel, un phénomène qui frappe plus durement les femmes et les seniors de plus de 50 ans dans leur ensemble.
A l’échelle régionale, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A s’est replié de -1,8 % chez les jeunes de moins de 25 ans, de -3,7 % pour la tranche des 25-49 ans et de- 2,7 % pour les quinquagénaires.